Je viens de terminer la lecture du célèbre livre de Robert Papin “Le Directionnaire” (si vous voyez ce libre, achetez-le !) où il donne cinq styles de management. Je n’ai pu m’empêcher de rédiger ce billet.
Dans la catégorie Management de ce blog, j’apporterai ma modeste contribution dans le Management (des SI ?) à tous ceux qui comme moi ont eu une formation de base technique, nous sommes sans ignorer que les entreprises ont besoin d’avoir des cadres qui sauront maîtriser l’art de motiver, de communiquer et de négocier, bref des stratèges et des tacticiens.
Le Management est par définition un ensemble des techniques d’organisation, de direction et de gestion de l’entreprise pour que cette dernière atteigne ses objectifs. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’objectif poursuivi par les entreprises était simple : produire le maximum de biens et de services pour répondre à des besoins considérables. Les Techniciens et les Ingénieurs (très compétents dans leurs disciplines) ont donc accédé à des postes de commandement, mais ont vu leur influence diminuer au profit des hommes de marketing.
Les cinq styles de management développés par Robert Papin sont :
1. Le style autoritaire
Ici le manager décide de tout et contrôle tout, car il pense que les personnes placées sous ses ordres n’atteindront jamais ses compétences, dans aucun de leurs domaines d’activité. Il ne voit guère l’utilité de mieux les comprendre et mieux les connaître, d’autant que leurs salaires et les avantages dont ils bénéficient suffisent, selon lui, à les motiver. Il n’hésite pas à braver les règles de sanction pour prendre en défaut et rejeter ceux qui voudraient contester son autorité.
2. Le style paternaliste
Le manager considère ses collaborateurs comme ses enfants, il leur apprend tout, décide sur l’essentiel mais laisse faire sur le détail. Il contrôle avec une main de fer dans un gant de velours car qui aime bien châtie bien. Que les collaborateurs prennent des initiatives ou pas, il arrive toujours à ses fins et oublies volontiers de sanctionner. Ces subordonnés n’exerceront jamais de véritables responsabilités, leurs idées seront exploitées par le manager et ile n’en garderont pas ma paternité…
3. Le laisser-faire
Le manager fait confiance et laisse chacun “se débrouiller”, il agit ainsi peut-être par timidité ou parce qu’il éprouve des sentiments d’indifférence teintés d’un léger mépris à son égard. Il les laisse sans directives, ne les encourage pas quand ils réussissent et ne les sanctionne pas lorsqu’ils échouent, les collaborateurs ne savent pas si dans la difficulté il se revélera faible ou autocrate. Pour ceux qui pratiquent ce style de management, sachez que le pire défaut d’un dirigeant est d’être inexistant.
4. Le management consultatif
Le manager ne décide qu’après avoir consulté les subordonnés les mieux placés pour l’informer, il dispose en effet du recul nécessaire pour choisir les grandes orientations. Il apprécie les compétences techniques chez ses collaborateurs, il choisi donc les intéressés avec le plus grand soin et les affecte là où il pourra exploiter cette compétence avec le maximum d’efficacité.
5. Le management participatif
Apparemment le style le plus difficile… Le manager se considère non comme un décideur mais comme un animateur, car il estime que la seule manière de motiver un individu c’est de lui donner des responsabilités et de l’aider à les exercer. Il assume, certes, la responsabilité finale, mais accepte qu’on remette en cause ses idées et demandes à ses collaborateurs de participer activement au choix des objectifs qu’ils vont poursuivre. Il consacre aussi beaucoup de temps à la communication.